Les croyances et l’#astrologie

C’est une réflexion, que je trouve n’est pas vraiment abordé en astrologie car il y a pas suffisamment de mise en garde  et de précaution en ce qui concerne la pratique de l’astrologie.

Ce qui fait que cet art Uranie est convoité par des personnes qui ne lui veulent pas souvent que du bien et il y a de quoi. On peut considéré l’astrologie comme un outil de connaissance de soi qui peut avoir ces limites dans son utilisation lorsque l’on manipule des énergies qui vont avec la pratique, fabriquer des égrégores ou « esprit de groupe » dont nous ne maitrisons pas le pouvoir lorsque cet égrégore est entretenu dans la pensée collective. Ce sont par exemple lorsque nous formulons des pensées négatives sur un phénomène astrologique qui répété par un groupe de personnes va former un égrégore et ensuite créer une croyance pour un profil type. Même, si l’énergie est dans une forme latente, c’est souvent par notre réaction émotionnelle que nous alimentons la « bête » ou plutôt l’égrégore  ou encore la forme de pensée qu’elle soit positive ou négative.

C’est la qualité de notre croyance pour un phénomène astrologique qui va en déterminer son attribut astrologique. Car plus l’influence est reconnue et plus l’appréhension, lorsque la correspondance astrologique est d’ordre négatif, plus la croyance à des chances de se manifester. Que l’on y croit ou pas et davantage si nous y croyons comme quelque chose d’inéluctable et que vous y mettez suffisamment de charge émotionnelle, que quelque chose se produira forcément. Il y a dans certaines configurations astrologiques, une porte ouverte à des élucubrations qui peuvent devenir dangereuse lorsqu’elle concerne l’être humain. Il y a aussi chez certaines personnes des gardes fous, car plus elles y pensent et plus elles se protègent d’une influence qui peut être détourné mais à quel prix, mais ces cas sont relativement rares.

Les croyances, que nous croyons comme des vérités absolues, ce sont-elles qui vont créer nos identifications comme quelque chose de réelle. On devrait remettre l’église au centre du village et limiter nos croyances à un périmètre raisonnable et ne pas vouloir étendre au-delà de ce qui devrait être raisonnable pour notre tranquillité intérieure. Vouloir dépasser ce périmètre de protection, c’est de provoquer des peurs qui ne devraient pas avoir lieu d’être. Car nous sommes très souvent les auteurs de ce qui nous arrivent par nos actions, nous déclenchons des réactions. La pratique de l’astrologie, n’est pas là pour susciter des peurs et pourtant c’est ce qui arrive le plus souvent chez les astrologues en herbe et ceux qui prennent l’astrologie pour le bouc-émissaire de leur états émotionnels. Cela n’a jamais été le rôle de l’astrologie, qui dans un temps ancien était réservé aux puissants de ce monde, qui aujourd’hui tout le monde peut y  avoir accès suivant ces compétences et ses efforts dans la pratique assidue.  

Je voudrais juste, par cet article mettre en garde, les étudiants dans la pratique de l’astrologie qui devrait être maniée à bon escient. Mais le problème se situe certainement dans l’interprétation que l’on en fait ?, d’une projection qui peut se révéler lourde de conséquence de croire comme réelle un fait astrologique isolé d’un contexte beaucoup plus globale. Une recommandation qui peut manquer dans les livres de l’astrologie ou encore d’une initiation se pratiquant dans un certain contexte astrologique qui forcément devrait amener un certain résultat ? Il est toujours intéressant de noter le moment où l’intérêt pour l’astrologie se manifeste dans notre vie pour en connaitre le déroulement entre ces forces et ces faiblesses. Souvent un événement astrologique qui est comparé avec notre ciel de naissance devrait être comparé avec l’astrologie horaire pour comprendre nos réactions sous-jacentes du pourquoi et du comment nous réagissons de telle façon. Posons-nous la question pourquoi une conjonction, carré ou opposition peut nous mettre dans un tel désarroi psychologique dans une étude traditionnelle de l’astrologie ? Pourquoi nous réagissons émotionnellement à ce type d’interprétation générant bien souvent une réaction qui ne devrait pas avoir lieu d’être.  Est-ce que cela, serait plus sage de ne pas connaitre les grandes influences astrologiques et de vivre notre expérience avec la somme de nos succès et de nos échecs ? , surtout si le fait de le savoir devrait déterminer ce qui devrait arriver.  

Je pose des réflexions qui devraient nous faire réfléchir, sur le bien fondé de l’astrologie lorsque la pratique conduit à la nuisance et non à la clairvoyance. Je pense l’on devrait utiliser, la carte du ciel comme ce mandala qui nous invite à une ouverture d’esprit et de bienveillance, pour soi-même pour commencer. Une recommandation de ne pas prendre comme acquis une interprétation astrologique, ce qui veut dire ne pas s’impliquer émotionnellement dans une interprétation qui obligerait à une amplification émotionnelle suite à une lecture erronée puisque sortant d’un contexte réel, une donnée purement intellectuelle. Il y a une nuance à vivre une situation concrète que l’on peut vérifier après coup par une interprétation astrologique et de vivre subjectivement une situation astrologique qui n’a aucune forme tangible et qui n’est que spéculation émotionnelle. On tombe souvent dans le piège, dans la pratique astrologique de vivre de nos suggestions au lieu de vivre réellement notre vie. Donc faire la distinction entre notre vie quotidienne et notre vie astrologique demande une certaine abnégation pour remettre de l’ordre et de devenir un spectateur au lieu de l’acteur d’une projection astrologique, dont nous en serions le premier influenceur ?   

Ce qui reviendrait à dire que la pratique de l’astrologie lorsqu’elle n’est pas régulée par la raison peut faire que l’astrologie peut devenir notre propre ennemi, par une pratique délétère envers soi-même, car ne résolvant la difficulté du moment. Car évidemment, il est toujours possible de trouver dans la pratique de l’astrologie des solutions suivant la technique utilisée. Il ne s’agit pas de déverser de l’opprobre en direction de l’astrologie, mais de mettre en garde contre ces abus, dans une mauvaise pratique de l’astrologie. Nous ne sommes pas nés(e) masochiste mais nous le devenons lorsque nous utilisons une mauvaise technique, de focaliser sur des traits rouge au lieu de focaliser sur des traits bleus. Ceci est juste un exemple de comportement que l’on peut retrouver chez  des consommateurs d’astrologie recherchant le plus souvent à se faire du mal psychologiquement parlant au lieu de rechercher de comprendre les aboutissements, des leçons à apprendre par rapport à ce que peut révéler notre carte du ciel en apparence seulement. Car, il en faut des années de pratique pour séparer le bon grain de l’ivraie. Nous sommes souvent dans les débuts dans l’incapacité de développer un juste jugement par manque d’expérience dans l’interprétation qui peut avec les années se montrer sous plusieurs définitions suivant la progression de notre pratique dans l’astrologie.

Non ce n’est pas la faute de l’astrologie de penser que « nous sommes nés(e) sous une mauvaise étoile » c’est que vous ne connaissez pas la vraie version de savoir « Il n’y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. –  Dalaï Lama »

L’astrologie n’est pas là pour nous faire peur  et pourtant nombreux sont ceux qui desservent cet art millénaire, dont l’atout est avant tout un outil de connaissance de soi et des autres dont le but serait de devenir plus humain ? , plus responsable de nos états d’âmes ?, prendre l’astrologie comme un observateur de conscience, à observer notre ciel intérieur comme le reflet du ciel extérieur ?

©Lunesoleil

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